Sandrine Rousseau sur les terres de Christophe Béchu

Près de 100 personnes ont assisté, le 9 novembre dernier, au débat organisé par Les Écologistes EELV Maine-et-Loire autour de Sandrine Rousseau, députée écologiste, sur l'inaction écologique et les moyens d'en sortir.  

Ce débat aura notamment été l'occasion de tirer un bilan du pouvoir en place sur le plan national mais aussi de rappeler le bilan de la majorité angevine depuis 2014. Une majorité qui en est encore à vouloir détruire 90 logements pour construire un parking silo de 300 places, inutile en plein centre-ville alors que le développement de logements accessibles dans le centre est une nécessité ; que l'on attend toujours un début de piétonisation des rues aux abords des écoles, dans le centre-ville ou les quartiers. Sans parler de pistes cyclables sécurisées ou d'un réseau de bus plus étoffé. C'est à cette condition, de politiques volontaristes et cohérentes, que l'on arrivera à une véritable réduction de la pollution de l'air.

Sandrine Rousseau a également eu l'occasion de se rendre sur le site de la zone industrielle Océane avec Elsa Richard, conseillère régionale écologiste. La députée écologiste a ainsi pu constater que :

Les compensations écologiques obligatoires, liées à la destruction de zones humides décidées par Christophe Béchu pour l'implantation d'entrepôts logistiques, ne marchent absolument pas. Et le projet actuel que nous dénonçons prévoit encore de bétonner des hectares supplémentaires de zones humides. Aucun enseignement n'est tiré de l'échec de la compensation sur Océane.

Ces dernières années, 40 hectares de terres ont déjà été artificialisées pour implanter des plateformes logistiques sur l'agglomération. Pourtant, des alternatives existent. Elsa Richard demande à la majorité de « rendre publique la carte de toutes les friches industrielles et commerciales (anciens sites Thomson,  Bull, etc) pour les réhabiliter autant que possible, mais aussi de densifier les zones d'activités actuelles ».