Dimanche 9 juin, on vote écolo !

En Pays de la Loire, nous avons quatre candidat·e·s à l'élection européenne. Ils et elles vous racontent leur campagne et vous expliquent pourquoi voter pour la liste de Marie Toussaint ce dimanche 9 juin !

Juliana Métivier, 26 ans, Nantes (44)

Les jeunes sont une base non négligeable de notre électorat, je suis donc ravie d'avoir participé à incarner cette jeunesse aux côtés d'autres jeunes candidat·e·s. Car oui, les jeunes sont conscient·e·s des enjeux écologiques et environnementaux mais peuvent délaisser la politique ne se sentant pas suffisamment représenté·e·s et pris·es en considération.

Lors de cette campagne j'ai rappelé qu'il fallait une Europe pour et par les jeunes. Nos propositions phares pour les jeunes sont notamment l'interdiction des stages non rémunérés et un revenu européen de formation permettant à chaque jeune de pouvoir vivre dignement durant ses années d'études. J'ai d'ailleurs vu de nombreux et nombreuses jeunes se mobiliser tout au long de cette aventure, que ça soit dans l'équipe de campagne, parmi les militant·e·s engagé·e·s sur le terrain ou au sein des candidat·e·s, qui ont donné toute leur énergie dans cette campagne, et je les en remercie ! Et plus largement, je remercie toutes celles et ceux qui ont participé à faire vivre cette vague verte. 

Notre avenir à tous se joue sur ces élections car le risque est grand de voir tout ce que nous avons mis si longtemps à construire, notamment le pacte vert, détruit par la droite et l'extrême droite. Nous avons le droit de vivre dans un monde juste, respectueux, sécuritaire et viable, plutôt que dans un monde de peur, de répression, de précarisation et de destruction. Le 9 juin, votez écolo !

Pierre Carret, 47 ans, Chantenay-Villedieu (72)

La crise agricole qui a marqué le début de l’année a montré clairement les limites de le politique agricole commune. En réponse à la détresse exprimée, pas d’ambition, pas d’objectif mais un recul généralisé, sans remise en question d’un système d’aides injuste socialement et inefficace.

Il était donc pour moi important, dans notre région ou l’agriculture est un secteur-clé, que les propositions des Écologistes puissent être mises au cœur du débat. 

J’ai donc mené une campagne à la campagne, sur les marchés, auprès de celles et ceux qui luttent pour la préservation des terres agricoles, à la rencontre des paysan·ne·s et des habitant·e·s des zones rurales. Et l’accueil a été très bon, une fois dépassées les inquiétudes et les clichés sur les Écologistes ! Car nous sommes les seul·e·s avec un programme cohérent et ambitieux pour une vraie transformation dans le monde rural, un programme qui porte une espérance. 

Il n’y a pas d’Écologie sans Écologistes, il n’y a pas de paysan·ne·s sans écologie ! Alors le 9 juin, rendez-vous dans les urnes pour que gagne notre projet alternatif!

Murielle Courtay, 64 ans, Cholet (49)

Lorsque j’ai présenté ma candidature au Conseil politique régional, j’ai indiqué qu’il fallait parler aux gens des sujets de leur quotidien pour être audible. J’ai donc axé mes interventions publiques sur l’impact de l’Europe dans le quotidien des français. Volontairement optimiste, je me suis efforcée de rappeler à chacun·e l'intérêt d’une Europe protectrice. Je terminais mes propos par l’énoncé des subventions européennes FEADER ou LEADER attribuées via la région Pays de la Loire. 

Cette expérience a été particulièrement enrichissante. J’ai accompagné Claude Gruffat et Stéphanie Demback-Dijoux à Cholet, Mélissa Camara et Abdoulaye Diarra à Angers, Benoit Biteau à Laval. J’ai également fait connaissance avec mes colistier·e·s de la régio, Juliana, Maël et Pierre et nous avons animé ensemble les cinq départements. 

J’ai rencontré des gens au marché, dans les rues, aux sorties d’école, à leur porte… et chaque fois les échanges m’ont rassuré sur la crédibilité de notre programme. Les mesures proposées : bouclier social, changement de la PAC ou encore l'interdiction des PFAS ont convaincu. Nous ne connaissons pas les résultats mais je reste confiante, j’ai souvent entendu : « vous pouvez compter sur moi ». Merci de m’avoir fait confiance.

Maël Rannou, 35 ans, Laval (53)

Se lancer pour les écologistes en 2024 c’était assumer un vent de face, alors que l’extrême droite et les anti-écologistes martèlent un discours à la fois raciste et non scientifique à longueur de plateau. Malgré ce discours aux airs de prophétie autoréalisatrice, la campagne a été ponctuée de beaux rendez-vous, de tractages, d’annonces fortes et d’évaluations de différentes ONG mettant systématiquement notre liste en tête : sortie des pesticides, de la dépendance aux énergies fossiles, défense des animaux, des droits humains, etc. 

J’ai mené ma (petite) part de cette campagne, en Pays de la Loire mais aussi partout en France, en fonction de mes lieux de stage [ndr : Maël est actuellement élève conservateur territorial des bibliothèques], en aidant aussi à répondre au niveau national aux sollicitations sur les questions culturelles. Je l’ai menée avec fierté en voyant notre tête de liste et ses colistier·e·s, sur une des listes les plus diversifiées en âges et origines sociales (cela a été récemment souligné sur Médiapart), porter haut les luttes de l’écologie sous toutes ses formes : précarité énergétique, défense des minorités, développement du renouvelable, agriculture soutenable, relocalisation industrielle…

 J’ai été marqué par la manière de nommer les choses, le concret de nos votes. Ainsi, au meeting du 2 juin à Aubervilliers, j’ai été particulièrement touché de voir dire sobrement que notre choix, c’est celui de ne pas laisser mourir des humains, dans la Méditerranée, en Ukraine, mais aussi à Gaza, en Afghanistan ou au Congo car notre Europe c’est aussi ça : incarner la promesse de paix originelle. Une paix dans nos frontières mais aussi en dehors, avec un occident qui paie sa dette et permet l’aide au développement si nécessaire, qu’appelait déjà de ses vœux René Dumont il y a 40 ans. C’est pour cette Europe émancipatrice, internationaliste, qui sait que le climat n’a pas de frontière, que je veux me battre et voter le 9 juin !