Les Écologistes à l'action pour la piétonnisation d'Angers

Mardi 22 octobre, les militant·e·s du Groupe local Grand Angers, en Maine-et-Loire, ont mené une action dans les rues d'Angers pour sensibiliser les habitant·e·s sur les problématiques de piétonnisation du centre.

Mardi 22 octobre, une vingtaine de membres du groupe local Les Écologistes du Grand Angers ont investi les places de stationnement de la rue Parcheminerie en plein centre-ville d’Angers. Ils ont été rejoints par plusieurs membres du PS, du PC et de l’Appel pour Angers. Cette action a marqué le coup d’envoi d’une campagne de sensibilisation en faveur de la piétonnisation et d’un rééquilibrage entre les différents types de mobilités sur la voie publique.

C’est aujourd’hui une question de santé publique, une question écologique mais aussi de lien social.

Romain Laveau

Pour Romain Laveau, co-secrétaire du groupe local, « c’est aujourd’hui une question de santé publique, une question écologique mais aussi de lien social ». En effet, 38 % des déplacements sont piétons au sein d’Angers alors que le plateau piéton est l’un des plus petits par rapport aux autres villes de la même strate et que la municipalité.

Léa Vernerey, co-secrétaire du groupe ajoute qu’ « aucune rue n’a été piétonnisée depuis 10 ans et ce malgré l’arrivée du tramway l’an passé qui était pourtant l’occasion de faire évoluer les habitudes. Christophe Béchu préfère investir 10 millions d’euros dans un parking inutile en plein centre-ville plutôt que de soutenir des alternatives concrètes et sérieuses… ».

Les Écologistes angevin·e·s proposent très concrètement de doubler le plateau piétonnier (hyper-centre, gare, Bressigny, Doutre) en accompagnant les commerçants dans ces évolutions. Ils et elles appellent également à une large piétonnisation des rues aux abords des écoles comme cela se fait dans de nombreuses villes ainsi qu’à la piétonnisation d’espaces repérés dans tous les quartiers en lien avec les conseils consultatifs des habitants. L’objectif est d’offrir aux piétons, et notamment aux enfants, des espaces sécurisés de sociabilité à proximité de chez eux. Il est également d’améliorer la qualité de l’air dans une ville où le seuil d’alerte de l’OMS aux particules fines est régulièrement dépassé.