À Saint-Nazaire, l'union fait la force !
Au Nord de l'embouchure de la Loire, le Groupe local de Saint-Nazaire prépare activement les municipales de 2026, dans le cadre du collectif Ensemble soyons Saint-Nazaire.
Le 7 octobre s'est tenue la plénière du collectif Ensemble soyons Saint-Nazaire, dont nous vous parlions déjà il y a quelques semaines. Le collectif assume une rupture claire avec les politiques d’austérité menées par le gouvernement et relayées localement. C’est pourquoi la liste défendra un projet profondément écologiste, social, féministe, antiraciste et solidaire, en phase avec l’histoire ouvrière et associative de Saint-Nazaire.
Une liste qui prend forme ...
Cette réunion a notamment permis de valider, à la quasi unanimité, les quatre premières et premiers candidat·e·s sur la liste des municipales de 2026. Ainsi, nous y retrouvons Violaine Lucas (non encartée), Morgan Ceulmans (La France Insoumise), Magali Fenech (Les Écologistes) et Cédric Turcas (Parti Communiste Français) et la répartition, entre membres des partis et non-encarté·e·s, des douze premières et premiers candidat·e·s.
Magali Fenech, élue d’opposition depuis 2020, sera accompagnée de deux autres candidat·e·s Les Écologistes dans ces douze premières places : nous retrouverons un candidat écologiste, en sixième position et une candidate écologiste, en onzième position.
... et des idées qui émergent
- Le soutien à la création d’un Institut citoyen de recherche sur les pollutions environnementales, comme il en existe dans l’Aude, les Alpes ou à Sainte-Pazanne en Loire-Atlantique. Face aux diverses pollutions, nous ne resterons pas les bras croisés mais chercherons plus de transparence pour toutes les citoyennes et citoyens.
- La Sécurité sociale de l’alimentation qui permet d’offrir à chaque habitant⋅e un chèque pour acheter de la nourriture de qualité, fournie par des producteurs et productrices locales.
- Les Ordonnances vertes : à Strasbourg, les femmes enceintes se voient prescrire des paniers de légumes sans pesticides, afin de les prémunir contre les perturbateurs endocriniens. Ces politiques publiques peuvent et ont déjà été mises en œuvre à l’échelle municipale, pourquoi pas à Saint-Nazaire ?
- La question de l’hébergement est cruciale dans notre ville. Pour toutes les personnes sans-abris, nous porterons l’idée de l’hébergement d’abord. Quand on est à la rue, il est extrêmement difficile de se préoccuper d’autre chose que de la survie. Alors comment naviguer entre les demandes administratives ? Offrir d’abord un logement aux personnes qui en ont besoin, c’est une nécessité humaniste pour la ville de Saint-Nazaire.